"La traversée de Paris", août 2009
Paris, août 2009 - Une aventure, que dis-je une épopée, ma journée avec Pico92 et Biscototo en Seine pour m'initier à la pêche du sandre au leurre souple.
Tel Bourvil, De Funes et Gabin, nous nous retrouvons dans la ferme intention de traverser la capitale, par la Seine bien sûr, afin d'en découdre avec sandre et autres silures.
C'est pour moi une première : pêcher avec Fabrice, alias Pico92, notre maître francilien, que dis-je, national, de la pêche du sandre, est pour moi un réel honneur. Tout comme rencontrer biscototo dont la sympathie n'a d'égal que son remarquable carnet de prises.
Je les rejoins à Bercy à 10h alors qu'eux ont commencé la session depuis une petite heure. Même si les poissons semblent actifs, pas de prises pour le moment, mais des tapes inferrables.
Bien décidé à apprendre la technique de pêche du sandre au leurre souple sur tête plombée dont Pico est le maître incontesté, j'opte pour ma Daïwa Certate Sea Bass en 8-56 gr, de 2.50 m de long, avec moulinet 3000 et du 25/100 fluoro. Visiblement, pour cette pêche en "gratouillant le fond", des têtes plombées de 10 à 15 gr seront suffisantes aujourd'hui.
Tel Bourvil, De Funes et Gabin, nous nous retrouvons dans la ferme intention de traverser la capitale, par la Seine bien sûr, afin d'en découdre avec sandre et autres silures.
C'est pour moi une première : pêcher avec Fabrice, alias Pico92, notre maître francilien, que dis-je, national, de la pêche du sandre, est pour moi un réel honneur. Tout comme rencontrer biscototo dont la sympathie n'a d'égal que son remarquable carnet de prises.
Je les rejoins à Bercy à 10h alors qu'eux ont commencé la session depuis une petite heure. Même si les poissons semblent actifs, pas de prises pour le moment, mais des tapes inferrables.
Bien décidé à apprendre la technique de pêche du sandre au leurre souple sur tête plombée dont Pico est le maître incontesté, j'opte pour ma Daïwa Certate Sea Bass en 8-56 gr, de 2.50 m de long, avec moulinet 3000 et du 25/100 fluoro. Visiblement, pour cette pêche en "gratouillant le fond", des têtes plombées de 10 à 15 gr seront suffisantes aujourd'hui.
Je commence avec un leurre Keitech swing impact en 4 inch, blanc, sur tête plombée sabot de 10 gr. Pour moi, habitué aux pêches ultra light de la perche en bordure, tout est nouveau aujourd'hui ! Tout comme l'animation de ce genre de montage, que Pico commence par m'expliquer rigoureusement.
Canne haute, poignée qui ne doit pas décoller de l'avant-bras, lancer face à soit, contact, fond, puis déplacement très contrôlé. Je commence simple, je déplace lentement mon leurre en le décollant du fond, un 1/4 de tour de moulin, un léger lever de canne, et toujours au contact, une repose en douceur sur le fond. Une fois en place, l'animation peut s'étoffer de tremblements, saccades plus ou moins poussée. Pico explique tout cela à merveille sur son blog.
Me voilà paré, et nous voilà partis.
Chaque structure, mais surtout, chaque pont, est exploré. Nous enregistrons tous les trois quelques tapes inferrables. Pico et Biscototo se font même entailler ou couper des shad ! Je connais les mêmes mésaventures, mais sur des touches de perche, je pense. Sous un pont prometteur, je me fais démonter le shad à chaque passage après des touches inferrables. Sûrement un groupe de petits sandres joueurs, me disent les compères ! J'enrage : bien une quinzaine de touches ratées et à chaque fois mon leurre ratatiné sur la tête plombée.
Un papy roumain, qui nous observe, rigole dans sa barbe... J'aurai d'ailleurs une longue conversation avec lui, en angloroumain approximatif (surtout pour moi), sur les sandres (je suppose, vu la taille qu'il me mime toutes les deux phrases et les étincelles dans ses yeux) de la Seine et leurs frères du Danube. La passion de la pêche est bien un langage universel.
Biscototo annonce le début des festivités : il ferre un beau sandre d'au moins 60 cm qui vient se décrocher à nos pied, juste avant la photo. Puis c'est au tour de Pico de nous crier "Silure !", qui se décroche dans la foulée. Remonté à bloc, il relance : touche, ferrage énergique, "Re silure" !
J'accours avec l'appareil photo ! Vais-je enfin voir mon premier silure de Seine ? La nouvelle canne de Pico fait la grimace, c'est du lourd.
Il a beau être monté en tresse de 15/100, au bout d'une minute de combat, alors que je n'aperçois que des remous au milieu d'un nuage de vase, c'est la casse. Partie remise, ami silure...
Stéphane, sympathique cameraman qui tourne un reportage sur le streetfishing, nous rejoint pour nous accompagner, caméra à l'épaule et canne à la main. Nous voilà tous les 4, sous les ponts de Paris.
- "Silence, action !"
- "Euh, coupé, on la refait, j'ai skippé dans la péniche"
Ou bien :
- "Touche !... [ça tourne]... c'est lourd ça monte pas !!... ah merde c'est un velib !"
De mon côté, je comprends que la journée est difficile. Les sandres sont tatillons. Pour sauver ma partie de pêche, je décide de taquiner quelques perches. Alors que les compères en font suivre une, je fais la bordure, avec mon leurre de prédilection, le Shad impact. Deuxième passage, petite touche, gros ferrage. Je vous laisse découvrir la suite sur la vidéo, sur cette petite scène immortalisée par l'ami Stéphane (merci à toi) !
Une belle perche de plus de 30 cm, suivie de ses consoeurs, m'échappe. Décidément c'est pas ma journée.
Un peu plus loin, c'est Biscototo qui, en bordure d'un pont, sort la plus belle perche de la journée : un bon 35 cm ! Suivi de près par Fabrice, alors que je n'ouvre toujours pas mon compteur.
Stéphane, en casting et au crank, nous fait sur le même spot et coup sur coup une perche puis un sandre !
Encore une perche ratée pour moi, décidément pas le jour. J'en profite pour en prendre plein les yeux, avec la beauté de Paris et la technique de Pico. Une vraie leçon de finesse et de concentration.
17h30, sous le pont Alexandre 3, alors que Pico est plus motivé que jamais, prêt à escalader les poutres pour déloger un sandre ou un silure, je dois rentrer. Stéphane fait de même, avec la conclusion de la journée pour son reportage : "le streetfishing, faut avoir la forme". Son genou, à remplacer le soir même, le lui rappelle alors que nous reprenons le métro, sous le regard ahuri des voyageurs . Et oui, sa canne est une monobrin de 2 m, orange de surcroît (aux fibres de carotte, véridique).
Pico et Biscototo continueront jusque sous la dame de fer : un vraie traversée de Paris ! Un moment qui prendra toute sa saveur, malgré les heures de marche, avec un petit sandre bien mérité pour la fin.
Au final, une journée bien remplie, où je n'ai pas sorti un seul poisson de l'eau, mais où j'ai beaucoup appris au contact de Pico et Biscototo. Un réel plaisir également de rencontrer Stéphane et sa caméra.
J'ai appris autant en une journée avec eux qu'en des semaines seul, c'est ça le plaisir de la pêche : le partage.
A Pico : un grand merci à toi Fabrice pour ta disponibilité, ta gentillesse et ton "bon esprit". J'espère repêcher à tes côtés bientôt. Je l'aurai un jour, je l'aurai (ce sandre) !
Un peu plus loin, c'est Biscototo qui, en bordure d'un pont, sort la plus belle perche de la journée : un bon 35 cm ! Suivi de près par Fabrice, alors que je n'ouvre toujours pas mon compteur.
Stéphane, en casting et au crank, nous fait sur le même spot et coup sur coup une perche puis un sandre !
Encore une perche ratée pour moi, décidément pas le jour. J'en profite pour en prendre plein les yeux, avec la beauté de Paris et la technique de Pico. Une vraie leçon de finesse et de concentration.
17h30, sous le pont Alexandre 3, alors que Pico est plus motivé que jamais, prêt à escalader les poutres pour déloger un sandre ou un silure, je dois rentrer. Stéphane fait de même, avec la conclusion de la journée pour son reportage : "le streetfishing, faut avoir la forme". Son genou, à remplacer le soir même, le lui rappelle alors que nous reprenons le métro, sous le regard ahuri des voyageurs . Et oui, sa canne est une monobrin de 2 m, orange de surcroît (aux fibres de carotte, véridique).
Pico et Biscototo continueront jusque sous la dame de fer : un vraie traversée de Paris ! Un moment qui prendra toute sa saveur, malgré les heures de marche, avec un petit sandre bien mérité pour la fin.
Au final, une journée bien remplie, où je n'ai pas sorti un seul poisson de l'eau, mais où j'ai beaucoup appris au contact de Pico et Biscototo. Un réel plaisir également de rencontrer Stéphane et sa caméra.
J'ai appris autant en une journée avec eux qu'en des semaines seul, c'est ça le plaisir de la pêche : le partage.
A Pico : un grand merci à toi Fabrice pour ta disponibilité, ta gentillesse et ton "bon esprit". J'espère repêcher à tes côtés bientôt. Je l'aurai un jour, je l'aurai (ce sandre) !